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mardi 11 mai 2010

Le dit du Dieu


Je suis le feu issu du feu
La volonté issue de la conscience.
Mon char est colossal
Et ceux qui le tirent sont de majestueux chevaux
Élégants et musclés en longueur.
Ils peuvent parcourir le tour de la sphère sans que je bouge du centre
Car de moi seul émanent les cercles célestes.
De moi seul provient la lumière de l’Être.

Observe maintenant l’égaiement des femmes :
Les multiples artifices qui leur permettent de se rattacher
A ce qui est brillant et beau, palpable et portable.

Elle
La tienne
Porte une robe sale, une coiffure faite de nœuds
Le teint blafard, les yeux cernés,
Et un grain de folie
Active son corps maigre et blanc aux lueurs des feux de l’extase.

Sa chair est blanche, salie par la boue.
Elle court entre les arbres à la poursuite
Du voleur d’âme.

Tu n’aimera qu’une seule femme
Elle se nommera Sophia.
Nue devant les dieux elle détruira tes empires éphémères,
D’où s’écoulera lentement le sang du Tout.

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