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mercredi 22 septembre 2010

Le dit de Sophia


Par une nuit froide, sans lune ni étoiles présentes dans le ciel noir du purgatoire terrestre.
Alors que je sombrais encore une fois dans les méandres des pensées les plus sombres de mon esprit accablé par la peine, ne trouvant aucun moyen de trouver la paix tant désirée, plongé dans les ténèbres infernales de la mélancolie et du désespoir.

Alors que j'espérais de tout mon être trouver une once de force pour rallumer en mon coeur un sentiment de joie et de paix, j'entendis Sa voix parler à mon âme.

Elle ! Son index posé sur ses lèvres délicatement closes, son regard perçant mon âme.
Elle ! La Divine Sophia !
Elle ! Les bras maintenant ouverts à moi et dévoilant son coeur saignant !

Elle éclairera ma nuit de Ses paroles salvatrices pour consoler ma peine.

Des mots formant des figures magiques émanèrent de Sa bouche.
Elle berca mon âme de chuchotements émanant de Sa voix douce et enchanteresse :

« Ames lumineuses et glorieuses votre demeure est dans les Cieux. Ne vous laissez pas corrompre par ce vêtement de chair dont vous furent vêtues lors de la Tragédie de la Chute.
Un ciel vaste et infini d'une blancheur sans égale et salvatrice, tel est votre futur lieu de vie pour l'éternité à venir.
Une prison de chaire, limitée et corrompue, naturellement soumise à la souffrance, la maladie et la mort, telle est l'illusion de votre condition.
En ce lieu saint résident Connaissance et Amour en une parfaite Union sous le regard de l'Ancien des Jours ! »

Divine Sophia,

Par Ta parole parlant à mon esprit enserré dans ce corps périssable et éphémère,
telle une fumée d'encens précieux roulant vers les cieux en volutes de fumées parfumées,
je voyais de par Tes mots se dessiner le passé se joindre au futur.

Et entendant ces paroles chaudes et accueillantes, je m'endormais comme blotti au sein d'un vieux chêne d'une forêt centenaire,
Rêvant d'être protégé éternellement par l'épaisse écorce de l'arbre centenaire au nom inconnu
Alors me venaient à l'esprit des visions de souvenirs anciens,
pour me bercer dans le temps de l'age d'or,
pour m'emmener visiter les temps de l'âge oublié de l'innocence,
lorsque l'homme,
n'étant que pure conscience libérée des entraves du temps et de l'espace ne faisait qu'un avec toutes choses, et avec Toi.


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