tag:blogger.com,1999:blog-19770685961985239232024-03-13T17:18:49.670-07:00L'âme de la luneUnknownnoreply@blogger.comBlogger13125tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-70554752971351799042011-05-24T02:36:00.000-07:002011-06-08T12:58:58.873-07:00Zoe.<div style="text-align: center;">~~~ ZOE ~~~<br />
<br />
</div>Ô Zoe, fille de la joie et du desespoir. <br />
<br />
L'amour est ton flambeau et la haine ton drapeau. Chaque matin tu perce de ta lance le coeur du soleil pour qu'il déverse au dessus de nous tous dans le ciel son feu et sa chaleur. Dans cet amphithéâtre où tu es reine tous t'adorent le jour et te maudissent la nuit.<br />
<br />
Es tu déchue, ou bien vis tu dans un ailleurs assise sur un trône tel une reine régissant le monde de ton sceptre puissant ?<br />
<br />
Tel un dieu cruel tu nous fait commettre le pire, le douloureux et l'absurde.<br />
<br />
Tel un dieu d'amour tu nous fait devenir bons, beaux et vrais.<br />
<br />
A tes côtés j'ai emprunté d'obscurs chemins et dans tes yeux j'ai pu y voir des myriades d'étoiles lumineuses égayant mon âme, mais aussi des fleurs fanées prêtes à la putréfaction me faisant sentir parfois un dégoût profond pour toi. <br />
<br />
De ton bras armé de ta lance tu me la planta plusieurs fois dans le coeur afin de remplir la coupe de la souffrance et de la joie. Malgré le désordre et la discorde dans lesquelles tu me broie je ne cesserais de cheminer à tes côtés car en moi aussi joie et desespoir se tiennent la main pour que je sois homme.<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">~~~ CHAOS ~~~</div><br />
Elle qui me donnait le goût de vivre, le plaisir des sens tel un jeune enfant nageant dans des eaux calmes et claires, et le soleil qui rends sa peau belle et douce comme celle d'un fruit mûr à point; elle oeuvre à son art le plus terrible dont certains deviennent fous : les 3 plaies auquelles tous devront faire face : La souffrance, la maladie et la mort.<br />
<br />
Désormais je suis prisonnier du dédale que j'ai créé.<br />
<br />
Elle est maintenant partie la joie, et le retour à la souffrance se fait comme un choc à la poitrine.<br />
<br />
Comme si tombant à genoux sur un sol sec et infertile je devais prier les dieux durs et odieux de me donner l'Amour tant mérité...<br />
<br />
Dans mon âme ne résonnent plus que les pas d'un homme perdu dans les chemins amers que lui ferait emprunter un mauvais génie.<br />
<br />
Parfois pour égayer mon être je désire entendre sonner les trompettes de l'Apocalypse afin qu'une fois pour toute le monde soit rasé de ceux qui le broient. <br />
<br />
Je ne chante pas, je titube sous l'effet d'une fièvre et je m'en délecte alors que dans mon esprit les souvenirs viennent y enfanter des images passées. La raison vient à s'effacer pour laisser place à une douce mélancolie. Une tristesse me prends de vertige et mes pensées m'accablent maintenant de nostalgie !<br />
<br />
Mais même la fièvre ne peut venir à bout des os, et je marche encore à tes côtés ô Zoe. Partageant avec toi le goût amer de ta coupe remplie du sang de tes héros que tu glorifie et de tes naufragés que tu recueille ou laisse se noyer dans l'abîme de la souffrance. <br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">~~~ PAX ~~~</div><br />
Vous tous que l’amour semble avoir oublié.<br />
<br />
Cherchez le divin baiser au-delà de votre sépulcre.<br />
<br />
Il n’y a pas de fin en soi.<br />
<br />
La mort est éternelle, elle est la vie elle-même.<br />
<br />
Attendez patiemment que le vent vous réduise en poussière.<br />
<br />
A ce jour vous serez pure conscience, libérée des entraves du temps.<br />
<br />
En attendant, sachez que la colère du ciel est méritoire<br />
<br />
Car elle remet en place les désordres de la tête et du cœur.<br />
<br />
En attendant ce jour chantez ensemble comme souffle le vent.<br />
<br />
Acclamez de vos joies les contours du soleil.<br />
<br />
Lui qui se manifeste en ce jour glorieux de sa victoire sur les ténèbres et la nuit !<br />
<br />
Voyez ! Le squelette de l’hiver est enfin renchaîrit de ses opulentes offrandes.<br />
<br />
Acclamons encore les contours de l’astre éternel !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">La lumière réchauffe nos chairs et nos cœurs.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Acclamons sans fin le retour de celui qui brille au sein du ciel !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-480IvDRvw3c/Te_UQwQp6FI/AAAAAAAAAJ4/iZ4zk1Qw34s/s1600/Valon.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-480IvDRvw3c/Te_UQwQp6FI/AAAAAAAAAJ4/iZ4zk1Qw34s/s320/Valon.jpg" width="247" /></a></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-28258345071592029012011-05-24T02:32:00.000-07:002011-05-24T02:32:49.878-07:00Le dit du maître.Les anciens sages, directement de la lignée de sombres et interdits Agoris, pratiquant d'obscures rites enseigaient qu'il n'y a qu'en se roulant dans la boue, dans un monde hylique et pervers que l'on pouvait voir luire le soleil, lumière rédemptrice.<br />
<br />
Je me jetais à corps perdu en ce temps là dans les purifications les plus austères. Je lavais mon corps à l'eau froide, priant les dieux anciens et éternels de me faire parvenir à la sainteté. Mais sur mon chemin nombre de perversités encombraient mon esprit de par leur agression.<br />
<br />
Je ne sus jamais comment parvenir à la Paix tant désirée. Je ne sus jamais comment obtenir la félicité.<br />
<br />
Alors par un matin, sous l'averse matinale, trempé jusqu'aux os je décidais de rencontrer le saint homme, ascète de feu, maître de l'air et dompteur de lions.<br />
<br />
Il me jeta la face la première sur le sol et ria face à moi, à genoux je le suppliais de me prendre comme disicple mais il riait encore. Je fus vexé au plus profond de mon être et lui demandait avec rage qu'elle était la raison de son rire.<br />
<br />
Il ne parlait jamais et me se levant de sa position en lotus il me défia de la battre en combat singulier par un geste prompt et violent.<br />
<br />
Les Agoris, ses disciples arrivèrent pour voir le spectacle.<br />
<br />
Très bien me dis je, je vais rouer de coup cet homme qui se dit sage et je vais lui faire avaler la poussière.<br />
<br />
Je lui fonçais dessus avec rage et criant tel un guerrier courant vers son ennemi pour le terrasser. Mais il évitait tous mes coups avec souplesse puis me saisit le bras et de sa force il me mit encore à terre en disant : sombre fou, ne vois tu pas que dans cette rage que tu déploie avec tant de haine envers moi tu ne peut ni me toucher ni même me terrasser, mange donc encore de cette poussière et ainsi plus bas que la terre que tu auras mangé tu verras peut être briller l'astre solaire.<br />
<br />
Il me jeta dans une flaque de boue d'où je ressortis recouvert de terre des pieds à la tête.<br />
<br />
Voilà ton linceul, me dit il. Et maintenant regarde au ciel.<br />
<br />
Le soleil était déjà levé mais désormais sa lumière dorait les contours des arbres et illuminait l'horizon.<br />
<br />
Es tu digne de voir la lumière redemptrice, me questionna t'il.<br />
Es tu digne de te décrotter de la terre, toi innocent enfant encore perdu dans ce monde.<br />
Touche du doigt le sol de l'enfer et seulement tu auras assez d'espoir de vouloir voir celui qui brille au centre de notre univers.<br />
<br />
Aux âmes qui se sont données en pature à la misère la plus effrayante et la plus calculatrice.<br />
<br />
Aux âmes perdues et noyées dans l'essence même de la souffrance éternelle et infernale.<br />
<br />
Aux âmes perdues, jamais retrouvées, ni même souffrantes de tant de solitude.<br />
<br />
Je guide vos pas dans l'obscurité, je compte le nombre de la foule, je tiens le bâton.<br />
<br />
Une larme vint couler de mon oeil, et sous le regard du maître je ne pus qu'abdiquer face à sa sagesse.<br />
<br />
Après cela je compris la force de ses actes, leurs réels signification.<br />
<br />
Le bougre de mâitre humiliait ses disciples pour mieux endurcir leur coeur, il les trainait dans la boue pour qu'ils voient le soleil...<br />
<br />
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-8_L23YzGL1k/Tdt7Bi4ePuI/AAAAAAAAAJw/g-5s7Ou7M58/s1600/61175095.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240px" src="http://1.bp.blogspot.com/-8_L23YzGL1k/Tdt7Bi4ePuI/AAAAAAAAAJw/g-5s7Ou7M58/s320/61175095.jpg" t8="true" width="320px" /></a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-64603096285461956832011-05-24T02:28:00.000-07:002011-05-24T02:29:18.897-07:00Le fils du vent.Il fut des temps incertains, à la limite de la folie qu'ont ceux qui avancent dans la nuit intérieure de leur âme endolorie, où le marcheur allait parfois presque nu par delà les chemins. Il marchait sur diverses sentiers et autres routes menant au seul désir du voyage pour lui-même, sans réel destination, et au grés du vent, son unique muse. <br />
<br />
Il marchait seul sous le soleil brûlant sa peau, sous la pluie la polissant et sous les rafales du vent, ce qui l'égayait plus que tout car son affinité avec ce dernier lui donnait du courage. Le vent, dont personne ne voit la source ni la destination. Il voulait être comme lui : libre, fort et doux selon son humeur... Un fils du vent !<br />
<br />
Il gravissait des collines, marchant pieds nus sur la terre, dormait dans les forêts. Se nourrissant des baies, buvant à même les sources et chantant d'un coeur heureux, celui d'un homme libre.<br />
<br />
A de très rares occasions il mendiait dans les rues tortueuses des villes, celles qui sont lumineuses la nuit mais qui ne possèdent rien qui puisse réellement apporter une quelquconque illumination à son âme épris d'une sorte de sagesse sauvage. <br />
<br />
<em>O fils du vent !</em><br />
<em>De haillons tu es vétu, assis à même le sol.</em><br />
<em>Et tu souris aux passants, leur donnant plus d'or qu'il ne pourraient t'en donner.</em><br />
<br />
Mais les villes ne l'inspirait pas. Surement parce que les hauts murs des maisons et des immeubles ne laissait pas vraiment passer le vent. Il s'y sentais oppressé par les hommes. Eux qui devenus fou et ivre de choses éphémères avait perdu le sens de la vie et étaient enchainés au temps...<br />
<br />
A la tombée de la nuit, alors que la Divine Mère dépose lentement son noir manteau à la face du ciel les choses ici-bas se voient comme bercée par une douce et sombre prière, il regagnait alors la pleine campagne et l'orée des bois, souvent le coeur de la forêt pour y dormir sous le ciel étoilé. Et observant le ciel nocturne il pouvait y voir les étoiles mais ne pouvait toucher du doigt ces merveilles. <br />
<br />
Il se sentait alors pris d'une nostalgie, comme se souvenant d'une antique demeure, admirant les célèstes joyaux illuminant le ciel.<br />
<br />
Parfois, ivre de sa liberté, mais aussi pris par la folie de minuit il se mettait en quête de l'exstase courant dans des landes obscures !<br />
<br />
Ivre dans sa danse profonde, tournant sur lui même, il chante les louanges de la nuit et de sa parure étoilée. Il la voit, le ciel nocturne dessinant le corps d'une femme, reposant telle une voute des pieds à la tête. La lune lui apparaît alors comme le joyau de la Mère Divine, elle qui cache les choses d'une douce et sombre prière en déposant lentement au crépuscule son manteau à la face du ciel.<br />
<br />
Puis revenant de son extase il verse une larme sur la terre sèche. Parfois y vient alors naître une jeune pousse verte. Symbole d'une croissance printannière.<br />
<br />
Comme il a tant pleuré entre les bras de la Mère, recroquevillé contre son sein, sentant la chaleur de ses mots.<br />
<br />
Car La Mère Divine accueille ses enfants au sein de son coeur saignant, et elle leur parle de l'infinité du ciel nocturne et de ses joyaux les étoiles, antiques demeures célèstes où retournent les âmes après le trépas. Un jour il entrouvrira la porte du ciel, pour y voir couler à ses pieds la lumière de cet autre monde tant désiré.<br />
<br />
Nous sommes tous attendus là bas à bras ouverts pour notre plus grande joie. Lui le fils du vent, il n'est que souffle, et à la fin de sa vie il sera emporté avec le grands souffle, pour un autre voyage...<br />
<br />
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-OzvubqYG8nM/Tdt6Ls2VxiI/AAAAAAAAAJs/-PrszYe7cpc/s1600/9782290339107.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320px" src="http://3.bp.blogspot.com/-OzvubqYG8nM/Tdt6Ls2VxiI/AAAAAAAAAJs/-PrszYe7cpc/s320/9782290339107.jpg" t8="true" width="271px" /></a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-59829441948256567712011-05-24T02:24:00.000-07:002011-05-24T02:34:48.559-07:00La cathédrale verte.Alors qu'il pénètre avec révérence et respect dans le coeur de la forêt et étant absorbé par le silence presque religieux du lieu, il naît pour celui qui daigne se recueillir une douce caresse dans le coeur du promeneur solitaire. <br />
<br />
Comme le vent mouvant les branches des arbres, balayant les soucis et les pensées malignes de son esprit, et lui chuchotant à son oreille attentive, les muses du lieu sacré prodiguent au visiteur conseils et intuitions magiques.<br />
<br />
Se glissent en lui des images alors qu'il observe sagement les arbres, les voyant comme portant au dessus de sa tête un majestueux dôme vert de feuilles entrelacées recouvrant la forêt et dessinant la voute de se qui se dévoile comme étant une cathédrale.<br />
<br />
Les arbres sont de solides piliers de ce qui apparaît être à son esprit éprit de bonheur comme étant un temple plus vieux que les édifices de pierre, là où vont prier les hommes. Il voit désormais d'étranges visages comme humains se dessiner sur les troncs des arbres, comme si leur écorce, animée par une âme, voulait lui manifester sa présence amicale et le saluer.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-4735428322206766902010-09-22T02:54:00.000-07:002010-09-22T12:05:03.295-07:00Le dit de Sophia<a href="http://2.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/TJnSj8tTbZI/AAAAAAAAAEs/DK2YQKmt1c4/s1600/blessed_virgin_mary.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519674333352652178" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 237px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/TJnSj8tTbZI/AAAAAAAAAEs/DK2YQKmt1c4/s400/blessed_virgin_mary.jpg" border="0" /></a><br /><div>Par une nuit froide, sans lune ni étoiles présentes dans le ciel noir du purgatoire terrestre.<br />Alors que je sombrais encore une fois dans les méandres des pensées les plus sombres de mon esprit accablé par la peine, ne trouvant aucun moyen de trouver la paix tant désirée, plongé dans les ténèbres infernales de la mélancolie et du désespoir.<br /><br />Alors que j'espérais de tout mon être trouver une once de force pour rallumer en mon coeur un sentiment de joie et de paix, j'entendis Sa voix parler à mon âme.<br /><br />Elle ! Son index posé sur ses lèvres délicatement closes, son regard perçant mon âme.<br />Elle ! La Divine Sophia !<br />Elle ! Les bras maintenant ouverts à moi et dévoilant son coeur saignant !<br /><br />Elle éclairera ma nuit de Ses paroles salvatrices pour consoler ma peine.<br /><br /></div><div>Des mots formant des figures magiques émanèrent de Sa bouche.<br />Elle berca mon âme de chuchotements émanant de Sa voix douce et enchanteresse :<br /><br />« Ames lumineuses et glorieuses votre demeure est dans les Cieux. Ne vous laissez pas corrompre par ce vêtement de chair dont vous furent vêtues lors de la Tragédie de la Chute.<br />Un ciel vaste et infini d'une blancheur sans égale et salvatrice, tel est votre futur lieu de vie pour l'éternité à venir.<br />Une prison de chaire, limitée et corrompue, naturellement soumise à la souffrance, la maladie et la mort, telle est l'illusion de votre condition.<br />En ce lieu saint résident Connaissance et Amour en une parfaite Union sous le regard de l'Ancien des Jours ! »<br /><br />Divine Sophia,<br /><br />Par Ta parole parlant à mon esprit enserré dans ce corps périssable et éphémère,<br />telle une fumée d'encens précieux roulant vers les cieux en volutes de fumées parfumées,<br />je voyais de par Tes mots se dessiner le passé se joindre au futur.<br /><br />Et entendant ces paroles chaudes et accueillantes, je m'endormais comme blotti au sein d'un vieux chêne d'une forêt centenaire,<br />Rêvant d'être protégé éternellement par l'épaisse écorce de l'arbre centenaire au nom inconnu<br />Alors me venaient à l'esprit des visions de souvenirs anciens,<br />pour me bercer dans le temps de l'age d'or,<br />pour m'emmener visiter les temps de l'âge oublié de l'innocence,<br />lorsque l'homme,<br />n'étant que pure conscience libérée des entraves du temps et de l'espace ne faisait qu'un avec toutes choses, et avec Toi.</div><br /><div></div><br /><div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-46376123449785306682010-05-15T15:37:00.000-07:002010-05-16T10:06:04.166-07:00Arduinna<a href="http://3.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-8wZh6jJzI/AAAAAAAAAEI/P6C4B3fQpCw/s1600/arduinna.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 400px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-8wZh6jJzI/AAAAAAAAAEI/P6C4B3fQpCw/s400/arduinna.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5471645287437248306" /></a><br /><br />Déesse des temps anciens de ma région d'origine, les Ardennes et ses magnifiques forêts.<br /> <br /><em>Un musicien lui a aussi rendu hommage par sa musique. Voir le lien "Arduinna" dans Musique en bas à droite de la présentation du blog.</em><br /><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-8wmE2M3NI/AAAAAAAAAEQ/unKCUpWNdKE/s1600/6222-arbres-automne.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 267px; height: 400px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-8wmE2M3NI/AAAAAAAAAEQ/unKCUpWNdKE/s400/6222-arbres-automne.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5471645502972681426" /></a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-1681368187684594682010-05-15T04:52:00.000-07:002010-10-10T22:10:46.674-07:00Celtes<a href="http://2.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/TLKb0wuWOtI/AAAAAAAAAF8/lP_OXJwL16k/s1600/6014_116432698053_554418053_2961750_4100666_n.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5526651023471819474" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 273px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/TLKb0wuWOtI/AAAAAAAAAF8/lP_OXJwL16k/s400/6014_116432698053_554418053_2961750_4100666_n.jpg" border="0" /></a><br /><div>Ils étaient de féroces guerriers se croyant immortels devant la mort du corps, et qui se lançaient à corps perdu dans la bataille en rugissant le noms des dieux. Les prêtres et prêtresses chantaient la bénédiction des dieux et déesses pendant que les hommes tuaient et mourraient au combat. Leurs adversaires prenaient souvent peur devant ces guerriers aux yeux bleu d’azur et à la chevelure d’or qui couraient nus vers eux en rugissant comme des fauves. Seul un peuple aussi militaire et sans cœur que les Romains put venir à bout des Celtes. Peuple chaotique et instinctif mais qui possédait une intuition divine les Celtes hantent encore nos esprits et nos mythes.<br /><br />Le Celte ne veut pas entendre parler de discipline ni d’autre chose si cela ne porte pas la marque des dieux. Leur société, l’organisation familiale et religieuse étaient calquées sur le modèle trinitaire des divinités. On dit de leur peuple qu’ils étaient barbares et sales alors que c’est de eux que provient l’invention du savon. On dit qu’ils étaient païens et polythéistes alors que leurs druides enseignaient que Dieu est unique et inconnaissable, pour cela ils ne le nommaient jamais puisqu’Il se trouvait au-delà des mots et du langage humain. Ils avaient certes établis un culte en rapport avec les esprit de la Nature, et cela entretenait entre elle et l’homme une relation et un respect aujourd’hui perdu. A chaque grand changement saisonnier ils fêtaient le retour ou le départ des énergies créatrices de la terre. Aucun peuple n’a su aussi bien porter une telle considération et un tel respect envers sa terre que les Celtes. Aucun peuple n’aurait eut le droit de mourir aussi bêtement face aux Romains parce que dans la bataille, trop serrés les uns contre les autres, les épées des uns étaient plus courtes et plus maniables que celles des autres.<br /><br />Quant ils arrivèrent à Delphes ils rirent de mépris au nez des Grecques dont les dieux étaient représentés avec forme humaine. Quant on demanda aux plus grands philosophes et religieux de ce peuple idolâtre d’où ils avaient obtenu la connaissance des mystères qu’ils enseignaient et bien, c’est de « chez les druides » répondaient ils. Aucun image d’un dieu celtique ne fut gravée ni taillée avant la colonisation romaine. Comment une force divine peut elle être représentée si elle n’en possède pas ? Au diable les symboles, adorons les dieux eux même et non pas avec des statues de pierre sans vie !<br />Ils ne possédaient certes pas d’écriture mais cela uniquement parce que écrire c’était pour eux comme rendre la chose immobile et morte. Les druides, bardes et ovates apprenaient toute leur doctrine par cœur, l’apprentissage des futurs druides durait 20 ans pendant lesquels ils devaient tout apprendre et tout connaître sur le bout de la langue. C’est parce que l’on ne possède aucun testament écrit de par eux même sur leurs mœurs que l’on a longtemps dit qu’ils devaient être ignorants et uniquement bon à la beuverie et à la guerre. Le seul hommage que l’on pourrait accorder aux Romains ce serait d’avoir écrit leur mode de vie religieux sur papier, et encore ils voulaient à tout pris donner aux noms des dieux celtiques les noms de leurs propres dieux. Taranis devient Mars et Bélisima devient Vénus. La Gaule devient romaine et les cultes ne s’entretiennent plus au cœur des forêts mais dans de tristes temples de pierre.<br /><br />On ne peut pas apprendre la philosophie et la religion celtique dans les livres ni même entre quatre murs. Il faut la vivre au cœur des forêts, avec ses arbres et ses esprits que l’on nomme fées, elfes et lutins. Il faut s’imprégner des odeurs boisées, sentir l’écorce des troncs d’arbre et l’énergie qui s’en dégage, méditer longtemps sur les pierres, écouter le vent qui apporte aux oreilles les chants des dieux et des déesses. L’esprit celtique réside dans le mouvement produit par la force créatrice de l’être inconnaissable qui régit l’univers, en témoignent les spirales, les triskèles et les svastikas, symboles chers aux néo-païens. Mais pour comprendre cet état d’esprit qui anime le Celtes il faut aussi prendre conscience que notre terre est bien vivante et que son corps est animé d’une conscience comme celle qui anime notre corps. Pour le Celtes la terre et l’homme sont identiques, la terre porte son enfant et le nourrit de ses offrandes sans cesses renouvelées au printemps. La diversité des fruits de la terre sont autant de mains qui sortent de la terre pour offrir à l’homme se dont il a besoin pour se nourrir et se soigner. Les druides enseignaient que chaque pierre, plante et animal est une leçon pour l’homme, chacun symbolise une partie du divin mais aussi une qualité que l’homme se doit de posséder s’il veut être l’égal des dieux. Et c’est à cela que tend l’âme celtique, à devenir l’égal des dieux et non pas à courber l’échine devant leur puissance. Pour être l’égal des dieux il faut d’abord vaincre le dragon, symbole des passions instinctives et destructrices, puis trouver le trésor caché au fond de la grotte, trouver le dieu intérieur au fond de soi après s’être purifié. Alors l’homme dieu devient le héros qui lutte contre les injustices de ce monde, il est invisible et porte la marque des dieux, une chevelure couleur or. C’est pour cela que les Celtes se teignaient les cheveux en blond. Plus tard lorsqu’il est avancé en âge, et que son corps ne lui permet d’être aussi vigoureux que lorsqu’il était jeune et fort, le héros part vivre seul au cœur de la forêt ou au sommet de la montagne où en attendant patiemment la mort de son corps de chair son esprit converse avec les dieux et les déesses du Sid, le lieu où vivent les bienheureux héros et druides qui ont sacrifié leur vie au nom de la justice et de l’adoration des dieux.<br /><br />Que les dieux et les déesses résident en maître au sein de mon cœur.<br /><br />Au nom de l’Inconnaissable !</div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-17078225613585042922010-05-14T19:01:00.000-07:002015-05-02T15:38:17.930-07:00L'oubli<a href="http://3.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-4BKAUaBrI/AAAAAAAAAC4/P-IHVLP8boU/s1600/0.jpg"><img alt="" border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-4BKAUaBrI/AAAAAAAAAC4/P-IHVLP8boU/s200/0.jpg" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5471311868697642674" style="cursor: hand; cursor: pointer; float: left; height: 194px; margin: 0 10px 10px 0; width: 200px;" /></a><br />
En ces temps obscurs<br />
Alors que tout se meurt<br />
<br />
La fierté d'un peuple<br />
La fierté des hommes<br />
<br />
Je me lasse de la vie<br />
<br />
La sacré est profané<br />
Les faunes ne dansent plus<br />
<br />
Les fumées noires des usines<br />
Les machines de guerre infernales<br />
<br />
Guident les pas des hommes<br />
<br />
Nous avons oublié<br />
<br />
Nous avons oublié les temps dorés où nous pouvions souffler des mots magiques aux oreilles de nos soeurs<br />
Et par de doux baisers nous allonger dans une herbe fraîche tel un lit de fleurs<br />
Et donner grâce à notre terre<br />
<br />
Au nom du chêne et de nos êtres essentielsUnknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-52738198290928090572010-05-11T14:04:00.001-07:002010-05-11T14:05:06.916-07:00Le dit de Sophia, la Déesse<a href="http://1.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-nGecL8LmI/AAAAAAAAACA/HEpjrEN_IXY/s1600/magdalena.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 142px; height: 200px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-nGecL8LmI/AAAAAAAAACA/HEpjrEN_IXY/s200/magdalena.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5470121448682827362" /></a><br />Vous tous que l’amour semble avoir oublié.<br />Cherchez le divin baiser au-delà de votre sépulcre.<br /><br />Il n’y a pas de fin en soi.<br />La mort est éternelle, elle est la vie elle-même.<br /><br />Attendez patiemment que le vent vous réduise en poussière.<br />A ce jour vous serez pure conscience, libérée des entraves du temps.<br /><br />En attendant, sachez que la colère du ciel est méritoire<br />Car elle remet en place les désordres de la tête et du cœur.<br /><br />En attendant ce jour chantez ensemble comme souffle le vent.<br />Acclamez de vos joies les contours du soleil.<br />Lui qui se manifeste en ce jour glorieux de sa victoire sur les ténèbres et la nuit !<br /><br />Voyez ! Le squelette de l’hiver est enfin renchaîrit de ses opulentes offrandes.<br />Acclamons encore les contours de l’astre éternel !<br /><br />La lumière réchauffe nos chairs et nos cœurs.<br />Acclamons sans fin le retour de celui qui brille au sein du ciel !<br /><br />L’hiver nous rappelle que toute chose soumise au mouvement et au temps se doit de mourir pour renaître. <br />A toi o soleil nous chantons ton retour, toi qui nous rappelle que toute chose soumise au mouvement revient forcement à la vie, car elle seule est éternelle au sein des corps.Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-54195233325231784532010-05-11T14:01:00.000-07:002010-05-11T14:03:14.615-07:00Le dit du Dieu<a href="http://3.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-nGCF-bMlI/AAAAAAAAABw/w93tkKt57Ew/s1600/oroboros777.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 130px; height: 129px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-nGCF-bMlI/AAAAAAAAABw/w93tkKt57Ew/s200/oroboros777.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5470120961684222546" /></a><br />Je suis le feu issu du feu<br />La volonté issue de la conscience.<br />Mon char est colossal <br />Et ceux qui le tirent sont de majestueux chevaux <br />Élégants et musclés en longueur.<br />Ils peuvent parcourir le tour de la sphère sans que je bouge du centre<br />Car de moi seul émanent les cercles célestes.<br />De moi seul provient la lumière de l’Être.<br /> <br />Observe maintenant l’égaiement des femmes :<br />Les multiples artifices qui leur permettent de se rattacher<br />A ce qui est brillant et beau, palpable et portable.<br /><br />Elle<br />La tienne<br />Porte une robe sale, une coiffure faite de nœuds <br />Le teint blafard, les yeux cernés,<br />Et un grain de folie <br />Active son corps maigre et blanc aux lueurs des feux de l’extase.<br /><br />Sa chair est blanche, salie par la boue.<br />Elle court entre les arbres à la poursuite<br />Du voleur d’âme.<br /><br />Tu n’aimera qu’une seule femme<br />Elle se nommera Sophia.<br />Nue devant les dieux elle détruira tes empires éphémères,<br />D’où s’écoulera lentement le sang du Tout.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-28128091560571870782010-05-10T15:45:00.001-07:002010-10-10T22:15:28.180-07:00L'âme de la lune<a href="http://2.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/TLKdQrLbjzI/AAAAAAAAAGM/VUyJ-AG6gnc/s1600/lune-panoramique.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5526652602531155762" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 468px; CURSOR: hand; HEIGHT: 234px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/TLKdQrLbjzI/AAAAAAAAAGM/VUyJ-AG6gnc/s400/lune-panoramique.jpg" border="0" /></a><br /><div></div><br /><div>Observant le ciel et ses luinaires par une nuit fraîche et autômnal, je vis que les nuages fantomatiques se dissolvaient lentement, laisssant peu à peu apparaître derrières eux une lumière diaphane।<br /><div></div><br /><div>C'était une onde subtil et argentée. Agréable à la vue et venant se refléter sur les larges troncs des arbres.Comme mon coeur désirait ardemment la rejoindre et y fondre mon âme afin d'y gagner un peu de repos !<br /></div><br /><div>M'élevant par une prière intérieure je lui dédiais un chant ancien et profond venu des âges ancestraux où les hommes vibraient encore d'amour pour elle. Mon corps semblait léger et je pris alors essor vers le ciel.<br /></div><br /><div><br /></div><br /><div>L'étendue infinie telle une nuit éternelle ma happait et j'aurais voulu y trouver ma demeure pour l'éternité.<br /></div><br /><div><br /></div><br /><div>Comme fut loin de moi le monde des hommes et ses incessantes querelles.<br /></div><br /><div><br /></div><br /><div>M'élançant vers l'éclat argenté de la lune les nuages se dissolvèrent et là, face à moi se dévoila la sombre gloire de l'astre révé.<br /></div><br /><div><br /></div><br /><div>Un cercle parfait contenant une essence lumineuse et radieuse s'offrait à mon âme perdu dans l'éclat argenté de l'astre lunaire.<br />Je me sentais alors comme parcouru par une onde subtile et fraîche, telle une énergie parcourant mon corps.<br /></div><br /><div><br /></div><br /><div>Puis je redescendis vers la terre pour regagner le triste monde des hommes. Eperdu et triste de ne plus la revoir.<br /></div><br /><div><br /></div><br /><div>Je me posais alors tranquillement contre le troncs d'un arbre et observais que la nuit berçait chaque parcelle de vie de sa cape noire et profonde tel un manteau enveloppant chaque être de sa volupté, ou tel une femme enveloppant de sa robe les étoiles et posant son regard redempteur sur la Terre.</div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-14487800541296668202010-05-10T15:29:00.000-07:002010-05-10T15:32:54.094-07:00Partir<a href="http://1.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-iJi6THH8I/AAAAAAAAAAk/ZFBpylcWkNY/s1600/278_porte_ouverte.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5469772980299440066" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 150px" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-iJi6THH8I/AAAAAAAAAAk/ZFBpylcWkNY/s200/278_porte_ouverte.jpg" border="0" /></a><br /><div>Ce soir je pars mes amis<br /></div><br /><div>Je me sens aspiré par cette plainte sans voix venue du silence.<br /></div><br /><div>Ce soir je regarde la nuit.<br />Vers un autre pays<br /></div><br /><div>Ce soir je pars vers une contrée beaucoup plus obscure que notre vieille Terre<br />Les nuages y sont eternellement sombres<br />Des ombres veillent sur nous<br />Nous observant derrière leur yeux pleurant et tombant comme des fleurs fanées<br /></div><br /><div>Plus dur que la pierre, sans fraîcheur ni rosée, mon coeur se durcit mais la nuit me réveille à la vie.<br />J'entends déjà craqueller un bruit en mon âme éperdue comme une source qui viendrait à naître...<br /></div><br /><div>Mais je pars sans regret<br />Avec un coeur non pas vide mais rempli d'une certitude<br />Il est temps de partir<br /></div><br /><div>La maison au centre de cette contrée est lumineuse<br />On vous y ouvre la porte laissant passer au fur et à mesure de l'ouverture un peu de lumière<br />A l'intérieur il y a une forêt<br />Et les hommes s'y tiennent la main<br />Pour rêver ensemble par leur souffle lumineux<br />Pas de baisers ni rien d'autre<br />Ils s'y donnent tout<br /></div><br /><div>Oui il est temps de se bannir pour partir de l'histoire !<br />Oui il est dans d'ouvrir la porte sur le nuage !<br />Oui il est temps de partir !<br /></div><br /><div>Car aujourd'hui je suis usé par le temps et la vie<br />Comme un sac de pierre accroché à mon dos<br />Il me lacère les épaules<br />Et je ne peux avancer droit à chaque pas</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1977068596198523923.post-32755748601007385642010-05-10T12:10:00.000-07:002010-05-10T12:12:54.128-07:00Last Time<a href="http://1.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-haghmUHcI/AAAAAAAAAAc/qer_e4436O0/s1600/ange2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5469721262262853058" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 183px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_W1OfMhqpb64/S-haghmUHcI/AAAAAAAAAAc/qer_e4436O0/s200/ange2.jpg" border="0" /></a><br /><div>It's time to sleep my dear<br /></div><br /><div>Close your eyes slowly and don't keep your breath<br /></div><br /><div>Don't cross your arms<br />Don't hang your mind on anything<br />But let it go with grace<br />Because you die<br /></div><br /><div>Now you're floating in darkness<br />But it's deep like a coat<br />Like fathers's hands on a child's head<br />Like a warm womb<br />Like death and only death<br /></div><br /><div>Ô Great Goddess of the last time<br />Let me fall in your arm<br />And save me from pain and glory<br />Save me from sorrrows and torments<br /></div><br /><div>Now kiss me !<br /></div><br /><div>Il est temps de dormir mon amour<br /></div><br /><div>Ferme doucement les yeux et ne retiens pas ton souffle<br />Ne recroqueville pas tes bras<br />N'accroche ton esprit à aucune chose<br />Mais laisse toi aller avec grâce<br />Car en cet instant tu expire<br /></div><br /><div>Maintenant tu flotte dans les ténèbres<br />Mais cela est profond et enveloppant dans un grand manteau noir<br />Comme les mains d'un père sur la tête d'un enfant<br />Comme le calin d'une mère<br />Comme la mort, rien que la mort<br /></div><br /><div>O Grande Déesse du dernier instant<br /></div><br /><div>Laisse moi tomber dans tes bras<br />Et sauve moi de la peine et de la gloire<br />Sauve moi de la souffrance et des tourments<br /></div><br /><div>Etreints-moi !</div>Unknownnoreply@blogger.com0